Risque naturel majeur potentiellement le plus meurtrier, les séismes sont des secousses du sol résultant de la libération brutale d’énergie le long d’une faille.
Quelles sont les causes des séismes ?
La majorité des séismes se produisent à la limite entre des plaques tectoniques. Quand celles-ci se déplacent l’une contre l’autre, elles se déforment et de l’énergie s’accumule dans leurs roches, jusqu’à la rupture. D’autres séismes sont dits induits ou anthropiques : ils sont déclenchés par l’activité humaine (construction de barrages, exploitation de la géothermie…).
Pour décrire quantitativement un séisme, c’est-à-dire l’énergie qu’il libère, on parle de magnitude. Pour la mesurer, l’échelle de Richter est la plus connue. Elle s’appuie sur le relevé de sismomètres.
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L’échelle d’intensité
Pour décrire la gravité d’un séisme, on utilise une autre échelle : l’échelle d’intensité, qui s’appuie sur le ressenti de la population et les dégâts occasionnés. Elle va de secousses imperceptibles (intensité I) à des secousses responsables de l’effondrement généralisé des bâtiments (intensité XII). Cela dépend de la magnitude, de la distance par rapport à l’épicentre, de la profondeur du foyer et de la nature du sol.
Quelles peuvent en être les conséquences ?
Outre leurs effets directs sur les vies humaines, les bâtiments et les infrastructures, les séismes peuvent induire des mouvements de terrain (glissements, etc.) ou des tsunamis, comme ce fut le cas à Fukushima (Japon) en 2011. S’ils détruisent des équipements industriels, ils peuvent aussi causer des pollutions environnementales et des catastrophes technologiques.
Dans l’Hexagone, les séismes sont généralement discrets et sans conséquence. Pour autant, le risque de voir des bâtiments s’effondrer à cause d’un tremblement de terre sur notre territoire existe bel et bien, comme l’a rappelé le séisme du Teil (Ardèche) en 2019. De magnitude 5,2, celui-ci a conduit à l’effondrement total ou partiel de plus d’une centaine de bâtiments. Son intensité a été localement évaluée à VII. Les dommages ont été estimés à plus de 200 millions d’euros.
Plus récemment, en 2023, la commune de La Laigne (Charente-Maritime) a été touchée par un séisme de magnitude similaire et occasionnant des dégâts du même type que celui du Teil.
Bon à savoir
Le 21 novembre 2004, aux Antilles, un séisme de magnitude 6,3 est survenu dans l’archipel des Saintes (Guadeloupe), faisant une victime et de nombreux dégâts aux habitations. Dans l’Hexagone, le plus fort séisme connu au 20e siècle a été celui de Lambesc (Bouches-du-Rhône), le 11 juin 1909. D’une magnitude estimée supérieure à 6, il tua une cinquantaine de personnes.
Comment prévenir un séisme ?
En l’état des connaissances scientifiques actuelles, il n’est pas possible de prédire la survenue d’un séisme. Des travaux de recherche sont menés afin d’en savoir plus à la fois sur ce phénomène et sur ses précurseurs potentiels. La prévention (avec des règles de construction adaptées) et la préparation des populations demeurent donc aujourd’hui la meilleure parade pour se protéger des séismes.
Que faire en cas de SÉISME ?
Le séisme est le risque naturel majeur potentiellement le plus meurtrier, tant par ses effets directs (chutes d’objets et effondrement de bâtiments) qu’indirects (mouvements de terrain, tsunami, etc.).
Voici les bons réflexes à avoir pour prévenir ce risque et y faire face.
N’hésitez pas à imprimer cette affiche et à la diffuser autour de vous.